Arrivée à Paris à la fin des années 80, Véronique Bourgoin étudie à l'Ecole Nationale Supérieure des beaux-arts. Dans les années 90, après avoir exploré différents medium, allant de la peinture à la photographie, aux expériences scientifiques, elle crée un atelier expérimental de photographie, l'Atelier Reflexe, qui s'est développé au début des années 2000, en un réseau de collaborations internationales d'envergure : la Fabrique des Illusions.
Imprégnée de la lumière et du caractère de sa ville d'origine, Marseille, qui a vu se succéder des civilisations, avec leurs héritages de dieux et d'énigmes, l'œuvre de Véronique Bourgoin est en même temps une tentative de découvrir au delà du passé, derrière la ligne d'horizon, le classicisme intacte et aérien des proportions cosmiques, comme ses céramiques, créatures futuristes, réalisées dans le célèbre atelier Ernan/Pacetti, fondé par l'artiste Ivos Pacetti, à Albisola (Italie du Nord). En même temps sont présentées des photographies, des carrés noirs : «Clouds» qui interrogent l'éblouissement comme source du visible.
Arriving in Paris in the late 80s, Véronique Bourgoin studied at the National School of Fine Arts. In the 90s, having explored various mediums from painting to photography and scientific experiments, she created an experimental photography school, the Atelier Reflexe, which in the early 2000s developed into a major network of international collaborations: the Fabrique des Illusions.
Drifting in the light and character of her hometown Marseille that has looked civilizations succeed with their legacies of gods and enigmas, Véronique Bourgoin's work is also an attempt to reach beyond the past and behind the skyline an untouched aerial classicism of cosmic proportions, like her ceramics, elegant and futuristic creatures created in the famous Ernan / Pacetti studio, founded by the artist Ivos Pacetti in Albisola (Italy North). At the same time you can admired photographs, black squares, "Clouds" questioning the dazzle as a source of visibility.
Après avoir quitté Moscou, Juli Susin, s'installe à Berlin et ensuite à Paris. A la fin des années 80, l'œuvre de l'artiste questionne la décomposition de l'Union Soviétique et les aléas de l'émigration, à travers la photographie, comme moyen d'altération de la réalité.
Le travail de Juli Susin est guidé par une vision paradoxale de l'histoire et notre relation énigmatique au temps. Après un parcours anarchique des années 90, il crée en 2000 Silverbridge, qui devient par la suite Royal Book Lodge, où il invite des amis à réaliser des collaborations et des livres d'artistes. Depuis 2004, Juli Susin travaille à Albisola, l'Italie du Nord, dans l'atelier de céramique fondé par Ivos Pacetti, un ami de Lucio Fontana. Des œuvres en céramique réalisées ces dernières années ont été inspirées par les nombreux séjours de l'artiste au Paraguay. Une partie des œuvres a été présentée en 2013, dans le musée Oscar Niemeyer, dans le cadre de la biennale de Curitiba, Brésil.
After leaving Moscow, Juli Susin moved to Berlin and then Paris. At the end of the eighties his work questions Soviet Union's decomposition and the hazards of emigration, through photography as a means of altering reality. Juli Susin's work is guided by a paradoxical view of history and our enigmatic relation to the Time. After an anarchic spleen in the 90s in 2000 he created Silverbridge, later Royal Book Lodge where he invites friends to give their contributes for projects and artists' books. Since 2004, Juli Susin has worked in Albisola, northern Italy, in the ceramic studio Ernan/Pacetti founded by Ivos Pacetti, a friend of Lucio Fontana. His latest ceramic works have been inspired by his trips to Paraguay. Some of them have been shown in 2013 in the Oscar Niemeyer museum as part of the Curitiba Biennale, Brazil.
